Le rôle de la population dans cette lutte est primordial car le moustique se reproduit principalement dans les petites accumulations d’eau présentes dans les jardins en zone d’habitation.
Mesures à prendre
La population est invitée à participer à la lutte en :
- éliminant tout récipient pouvant recueillir de l’eau, tels que les arrosoirs, les soucoupes de pots de fleurs (ou les remplir de sable), les seaux, les pneus, les gouttières, les bidons de récupération des eaux de pluie, etc …
- signalant toute présence suspecte sur le site www.moustiques-suisse.ch
- adoptant dès aujourd’hui ces gestes simples : « Pas de moustique tigre chez moi » !
Une ligne téléphonique est également à la disposition de la population pour répondre aux questions en lien avec la présence de ce moustique au 027 606 32 41 ou par courriel : moustiquetigre@admin.vs.ch.
Situation en Valais
Après avoir colonisé plusieurs cantons depuis son arrivée en Suisse 2003, le moustique tigre a fait sa première apparition sur le territoire valaisan en 2019. Il peut être particulièrement indésirable car contrairement aux moustiques indigènes, il est actif de jour. Au-delà des dérangements occasionnés par ses piqûres, cette espèce de moustique peut également être porteuse de maladies exotiques, telles que la dengue, le zika et le chikungunya. Bien que la probabilité de rencontre entre le moustique tigre et une personne infectée de retour de voyage soit très faible, il existe un risque de transmission et d’épidémie locale qui peut être maîtrisé en limitant l’expansion du moustique. Afin de contrôler la progression du moustique invasif, le Canton du Valais a mis en place un programme de surveillance et de lutte depuis 2019, en collaboration avec les communes et le réseau suisse des moustiques.
En Valais, il est actuellement établi dans la zone de plaine de la Ville de Monthey, ainsi que sur les communes de Collombey-Muraz et de Fully. Une première apparition a été observée en 2024 sur la commune de Massongex. Pour l’heure, le moustique tigre n’y est pas encore établi. Dans la zone douanière de Brig-Glis, la situation est stable, aucun piège positif n’a été observé ces deux dernières années. Sa surveillance est toutefois poursuivie dans ce secteur.